9.3.07

le cadavre de Chirac



Après s'être longtemps nourris sous la bête, les vieux potes viennent boire le sang à la gorge. J'ai deux ou trois fois croisé Jean-François Probst. Excuses. J'ai acheté son "Chirac mon ami de trente ans" (Ed Denoël, impacts). Ce "témoignage" du factotum du buveur de Corona est rédigé avec le manche de la louche. Mais le pire, c'est ce que rien n'est écrit. Car si J-F P fait mine de renverser le système Chirac sur la table, lui ouvre le ventre avec un couteau rouillé, fait gicler le sang là ou cela amuse la galerie (les aficionados de l' ogre politique délaissés du jour au lendemain, les journalistes séduites et prises entre deux portes, jetées, les enveloppes qui circulent, les frais de bouche de la mairie), il prend bien soin de ne pas taper là ou cela ferait vraiment mal. Epargne soigneusement Sarkozy (tiens ?). Se déchaîne sur Alliot-Marie (oh?). Un livre minuscule, qui ne laisse entrevoir des mécanismes de la corruption que ce qui peut faire ricaner. Sans décrire, ni analyser, ni démonter. Le boucher amnésique roule pour on sait qui, maintenant que le patron est au tapis.

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