Dans les sédiments, les boues déposées par les siècles sur les côtes de la Louisiane, des chercheurs états-uniens tentent de lire la vitesse du vent. A savoir la rage des cyclones, qui à travers les milliers d'années, ont frappé ces côtés. On devine la question : y-en-a-t-il davantage, en ce siècle de chauffage climatique, que par le passé ? Sont-ils plus violents ? Irions-nous vers un ciel rempli de dangereuses furies ? La réponse : beaucoup de cyclones entre 3800 et 1000 ans avant nous. Moins aujourd'hui. La cause ? La position de la haute pression des Bermudes, qui protège aujourd'hui les côtes du golfe du Mexique. Un équilibre très fragile, et la fréquence des cyclones pourrait à nouveau augmenter. Le travail continue. Mais le consensus, sur l'effet de serre, lui, existe déjà. Pourquoi lambiner pour agir ? Pourquoi les politiques se cachent-ils derrière les questions scientifiques et ne préparent-ils pas les opinions à l'action ? (American Scientist, mars-avril 2007) (en cours...)
"Sentir dans son coeur vif, l'air, le feu et le sang/Tourbilloner ainsi que le vent sur la terre;/- S'élever au réel et pencher au mystère,/Etre le jour qui monte et l'ombre qui descend. (Anna de Noailles, la Vie profonde)
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