Amis alchimistes, bonjour.
Brueghel
"Il n'y a pas de différence entre la naissance éternelle, la réintégration, et la découverte de la pierre philosophale. Tout étant sorti de l'éternité, tout doit y retourner d'une même façon" (Jacob Böhme)
...
"Partis des candélabres et des enseignes, des faisceaux de photons fuient en tout point pour s'en venir provoquer le visage des passants, les pierres, le bronze des colonnes rostrales. Nulle étincelle en aucun oeil ne meurt en vain."
...
La voix perdue des hommes (Yves Simon) (Grasset)
Chunlei Guo, de l' univérsité de Rochester et Anatoliy Y. Vorobyev, usent d'impulsion laser ultrabrèves pour modeler la surface de métaux. Leur technique permet d'obtenir un état de surface qui ne fait pas de différence au toucher, mais modifie le comportement de la lumière lorsqu'elle rebondit sur la surface traitée.
Le résultat c'est que de l'aluminium peut prétendre se faire passer pour de l'or. La publication scientifique est ici.
Spécialiste de l'optique atomique, le Dr Guo travaille sur la manière dont un matériau absorbe ou réféhit les "grains" de lumière. Et les métaux sont évidemment très intéressants. N'importe qui est capable, à l'oeil, de discerner qu'une surface métallique se comporte avec la lumière différemment des autres matériaux solides.
Cela est du à la structure interne du matériau (l'espace entre les atomes) et au fait qu'un métal soit conducteur. Bizarre mais vrai : ce sont les électrons disponibles dans les premières couches du métal qui vont absorber et réemettre la lumière de façon très efficace, et cela avec une signature particulière. Les matériaux non conducteurs (sel, verre, porcelaine, ont beaucoup de difficultés à réfléchir la lumière, il l'absorbent, la réfractent, la diffusent ou la transmettent. (pour en voir davantage)
Les coups de laser , d'une durée de 60 millionième de milliardième de seconde (il s'agit de ne faire "fondre" le métal que sur une zone minuscule) provoquent la formation de microreliefs qui ont des caractéristiques optiques, un peu comme les ailes du papillon Morpho (nous y revoilà) . En modifiant le nombre d'impulsions, la durée;, la géométrie du tir laser, on change la longueur d'onde réfléchie par la surface, et cela sans pigment coloré.
On peut se laisser aller à imaginer une manière de peindre sans peinture. Et sans pollution chimique ! Ou alors graver une photo sur n'importe quelle surface (le capot de la voiture, le frigo ?)
Chunlei Guo, de l' univérsité de Rochester et Anatoliy Y. Vorobyev, usent d'impulsion laser ultrabrèves pour modeler la surface de métaux. Leur technique permet d'obtenir un état de surface qui ne fait pas de différence au toucher, mais modifie le comportement de la lumière lorsqu'elle rebondit sur la surface traitée.
Le résultat c'est que de l'aluminium peut prétendre se faire passer pour de l'or. La publication scientifique est ici.
Spécialiste de l'optique atomique, le Dr Guo travaille sur la manière dont un matériau absorbe ou réféhit les "grains" de lumière. Et les métaux sont évidemment très intéressants. N'importe qui est capable, à l'oeil, de discerner qu'une surface métallique se comporte avec la lumière différemment des autres matériaux solides.
Cela est du à la structure interne du matériau (l'espace entre les atomes) et au fait qu'un métal soit conducteur. Bizarre mais vrai : ce sont les électrons disponibles dans les premières couches du métal qui vont absorber et réemettre la lumière de façon très efficace, et cela avec une signature particulière. Les matériaux non conducteurs (sel, verre, porcelaine, ont beaucoup de difficultés à réfléchir la lumière, il l'absorbent, la réfractent, la diffusent ou la transmettent. (pour en voir davantage)
Les coups de laser , d'une durée de 60 millionième de milliardième de seconde (il s'agit de ne faire "fondre" le métal que sur une zone minuscule) provoquent la formation de microreliefs qui ont des caractéristiques optiques, un peu comme les ailes du papillon Morpho (nous y revoilà) . En modifiant le nombre d'impulsions, la durée;, la géométrie du tir laser, on change la longueur d'onde réfléchie par la surface, et cela sans pigment coloré.
On peut se laisser aller à imaginer une manière de peindre sans peinture. Et sans pollution chimique ! Ou alors graver une photo sur n'importe quelle surface (le capot de la voiture, le frigo ?)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire