Vélib ?
Je me demande depuis l'été pourquoi ce sentiment de douce liberté, chaque fois que je retire un engin à roues et cingle vers un autre port de Paris, où je l'abandonne, avec son petit "clic" ravi de rejoindre l'écurie.
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Un geste, prendre, rouler funambule, rendre, qui nous dessine la ville avec notre corps, dans un autre temps, une inhabituelle appartenance. Quelque part entre l'école buissonnière, les arbres auxquels on a grimpé enfant, et les nuages qui toujours invitent à la rêverie. Les regards moins durs. La parole plus facile, avec tant de prétextes. "Il roule bien le vôtre ?"
Quelque chose qui parle de nous, en rupture avec ces impératifs du nombre (vitesse, rapports de force). Oui, la fragilité rend les choses plus fortes. Je me souviens d'un jardinier du parc Monceau qui me disait que les seules fleurs que les visiteurs n'arrachaient pas étaient les plus délicates.
On emprunte une gondole, et puis on la rend aux autres. Cela me plait.
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