5.12.08

L'épidémie du bonheur

Cette horreur que l'on appelle le bonheur serait contagieuse. Si. Oui oui. C'est le fameux BMJ, bible des nouvelles neuves de nos maladies si terribles qui le publie ces jours-ci. 

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On ajoutera que le vecteur de propagation du bonheur identifié par certitude en laboratoire serait le sourire. Une espèce hélas en voie de disparition à l'état sauvage, et cela en dépit et peut-être en raison même de toutes les protections imposée par Nicolas (Hulot). 

En ces temps incertains et planétaires à angoisse culminante marchands de canons, de sécurités, de monnaies et de méfiances récoltant leurs décennales moissons, il serait également fait état par d'aucuns groupes contestataires anarcho-libéraux d'un déficit global de rigolade.

Dans l'ouvrage de référence "la farce qui vient" interdit par les médias et saisit dans une arrière boutique de boulangerie coopérative rayon confitures du plateau de Millevaches par les services policiers et barbouzards de MAM la rigolotte l'origine de cette fin du rire serait à attribuer à l'abus notoire et généralisé du sourire factice à la télévision. Oui. Comme l'avaient montré les souriants Popper et Lorenz avec l'appui de leurs cannes suiveuses : à sourire trop faux, on ricane bien jaune. 


Bref dans ce monde où Zemmour est en passe de se voir considéré comme un "penseur" et "Plus belle la Vie" une "oeuvre", l'idée que le sourire soit désormais imposé à coup de hache, en mode fendage de gueule, par des comiques burnés niant l'avion du Pentagone commence à faire frémir les foules les plus désynapsées.

Ne reste plus qu'à soulever le couvercle pour constater que Paris Hilton est cuite.

 
Tiens, je vous livre ce passage du Monde.fr.


Extrait :
"Les gens qui sont entourés par beaucoup de gens heureux (...) ont plus de chance d'être heureux dans le futur. Les statistiques montrent que ces groupes heureux sont bien le résultat de la contagion du bonheur et non seulement d'une tendance de ces individus à se rapprocher d'individus similaires," précisent les chercheurs. Les chances de bonheur augmentent de 8 % en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14 % si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34 % en cas de voisins joyeux. Ces recherches "sont une raison supplémentaire de concevoir le bonheur, comme la santé, comme un phénomène collectif
".

Voila. Je ne sais pas vous, mais moi cela me fait un peu comme de lire quelque part que le temps nuageux, cela se fabrique avec des nuages !

Et puis moi, je connais un truc vraiment contagieux. Ouais. Le bâillement. Essayez, vous verrez.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Thanks for nice...

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