13.11.09
Silence à Midway
Ce que nous murmureraient les oiseaux de Midway s'ils respiraient encore. Ce que l'on entend et ce que l'on ne veut pas entendre... Le plastique reste là, coloré comme un regret. Que voulez-vous, ces satanés albatros mangent ce qui leur plaît. Nos restes. Et en crèvent. On ne peut plus ne pas le voir. Imaginez un peu toutes les autres saloperies que nous déversons et qui demeurent minuscules, assez invisibles pour que nous puissions hausser les épaules...
Chris Jordan (photographe connu pour ses travaux conceptuels sur le consumérisme) = "J'avais des doutes avant d'y aller par moi-même (à Midway), en voyant des images de mauvaise qualité.... Mais quand j'ai vu ces cadavres j'ai décidé de ne rien mettre en scène, manipuler, pas un seul morceau de plastique n'a été déplacé" (écouter le podcast du NY review of books)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Les folles danses de la matière molle
En réussissant à produire dans un banal ruban de matière molle (silicone) des phénomènes ondulatoires complexes et inattendus (ondes de Dira...
-
" Un coup de dés jamais n'abolira le hasard " inaugure une nouvelle ère pour la poésie. Stéphane Mallarmé compare son oeuvre à...
-
Capricorne, au stade de larve, n'est qu'un creuseur. Un forçat tout à son festin de bois. Trois ans durant, aveugle, sourd, sans odo...
-
Catherine VINCENT (BLOG et ROMAN) (Le Monde et Le Monde.fr, le 15 juin) Quand la science se fait légère comme un papillon LE MONDE | 14.06.0...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire