tag:blogger.com,1999:blog-4626003704435482732.post9054817007851729258..comments2023-10-25T15:53:35.207+01:00Comments on Le complot des papillons: Même pas peur (réponse à Luc Ferry)(.)http://www.blogger.com/profile/14536063902427996713noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4626003704435482732.post-22167006482233163182007-10-20T08:55:00.000+01:002007-10-20T08:55:00.000+01:00Bonjour Labosonic. Merci pour ce long et fort inté...Bonjour Labosonic. Merci pour ce long et fort intéressant commentaire. Pour ce qui concerne, la radio, le problème c'est le direct. Lors des premières émissions, j'ai découvert que des centaines d'auditeurs (si, si) étaient venus chercher sur mon site des liens qui n'étaient pas encore postés. C'est la raison pour laquelle je poste désormais avant d'aller à la radio. <BR/><BR/>Sur Président : écrire, ou du moins publier un travail non achevé (mais déjà développé offline, bien entendu, il ne s'agit pas d'un premier jet, mais d'une première versions "montrable") est une expérience qui me tentait depuis belle lurette. J'ignore ce que cela peut induire chez moi, et encore moins chez les lecteurs. <BR/><BR/>Sur Ferry : en effet sa proposition de départ est triviale (le Grenelle est ceci ou cela). C'est bien pour cette raison qu'elle ne sert que de prétexte pour avancer des arguments décousus, incohérents, mais qui vont servir de munitions aux forces conservatrices (et fort inquiètes) de notre système economico-politique pour tenter de minimiser, diluer et si possible faire échouer tout changement sur cet axe "environnement". Pourquoi l'environemment ne peut exister qu'à gauche en France ? Car à droite les snippers abattent tous ceux qui, dans leur propore campe, font mine de sérieusement s'y intéresser, me semble-t-il. Ah ce vieux rapport de force français !(.)https://www.blogger.com/profile/14536063902427996713noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4626003704435482732.post-77782573019925797562007-10-20T03:18:00.000+01:002007-10-20T03:18:00.000+01:00Avant de partir dans le coeur du débat, deux petit...Avant de partir dans le coeur du débat, deux petits hors-sujets :<BR/><BR/>- Félicitations pour la jolie succursale qu'est Président.<BR/><BR/>- Et surtout, parce qu'il est de bon ton de mettre une réclamation au coeur d'un concert de louanges : Est-il possible de n'avoir droit à la publication du billet du lundi qu'après sa diffusion hertzienne (genre l'article programmé à 15h00 le lundi et pas présent sur ce site avant, ça gâche le plaisir de la découverte) ?<BR/><BR/>- Pauvre Ferry, il n'a jamais été très brillant mais là, il touche effectivement le fond.<BR/>En premier lieu, le spectre de la peur, qu'il agite comme un hochet conceptuel, est indigne.<BR/>Indigne de quiconque a observé un tant soit peu, la chose politique - et lui l'a pratiquée, même s'il s'est empressé de s'en défendre en commettant sitôt son départ un minuscule opuscule. L'exploitation de la peur est monnaie courante dans ce type d'activité, elle a existé de tout temps et sous toutes formes. Souvent pour révéler à l'humanité sa plus infame médiocrité mais aussi parfois pour soulever les plus nobles élans. La peur est un moteur comme un autre de l'âme humaine dans lequel les plus cyniques se plaisent toujours à verser du carburant, que ce soit pour passer la marche arrière ou la marche avant.<BR/>Indigne de qui contemple la société : il cède à cette mode qui consiste actuellement à brandir la menace de hordes d'éco-terroristes tout prêts à déferler bientôt sur nos Champs-Elysées pour les ensencemencer de quelques graines de révoltes sédicieuses. Triste fantasme aussi éculé qu'inexact. S'il est vrai qu'il peut exister des formes dérangeantes de radicalismes verts, elles ne sont définitivement pas françaises et ne le seront probablement jamais car étrangères à nos moeurs et coutumes. Organisées, structurées dans l'environnement et le tissu social anglo-saxon, où le lobbyisme sous forme de coup d'éclat est un passe-temps fort prisé, ces formes de contestations n'existent pour ainsi dire plus en France depuis 20 ans (à l'exception notable de la grande époque d'Act-Up).<BR/><BR/>Ensuite la prétention à penser que devrait lui conférer son statut de philosophe fait peine à lire, au sens premier et littéral du terme. Quand il écrit <I>"portant sur des périls dont on devrait bien parvenir un jour à mesurer de manière scientifique la réalité et la portée exactes."</I>, il fait preuve d'une coupable absence de vocabulaire. Car un péril ne se mesure pas et aucun scientifique digne de ce nom ne s'aventurera à une telle entreprise. Un péril ou un risque s'estime, s'évalue, en fonction de différents critères (l'importance du dégat engendré, la probabilité d'apparition) et avec une méthodologie. Celle-ci, aussi rigoureuse, soit-elle relève malgré tout de conjectures hasardeuses. C'est l'éternel doigt mouillé qu'on tend vers le ciel pour évaluer la force du vent qui, à un moment ou à un autre, doit-être appelé à la rescousse et peut rendre tout l'édifice intellectuel bancal.<BR/><BR/>Rendons-lui cependant justice, quand il écrit que le <I>« Grenelle de l'environnement » n'a de légitimité ni scientifique, ni républicaine</I>, car cette observation n'est pas erronée. Il y a peut-être derrière le Grenelle de l'environnement un coup de marketing politique. Voulu par l'éxécutif nouvellement élu, a-t-il pour autant moins de légitimité républicaine que ce pouvoir législatif fraîchement renouvellé et dont l'élection a été déterminée par le résultat du scrutin présidentiel ?<BR/>La réponse est non. Il n'est en aucune façon question pour lui d'outre-passer le pouvoir du Parlement dans la décision. Il tire du résultat des urnes la légitimité de sa force de proposition et ne contrecarre pas celle déjà existante de nos assemblées républicaines où chaque élu dispose de son libre-arbitre.<BR/><BR/>Quant à la légitimité scientifique, à quoi bon l'invoquer après l'inventaire de toutes ces errances d'experts que le maître de ces lieux a inventorié ? A quoi bon la confier, une nouvelle fois, à l'avis consultatif de scientifiques placés là uniquement pour approuver en échange de crédits de recherches et de charges honorifiques ? Les intérêts économiques des uns, la "raison d'état" et la force de persuasion des politiques à ce sujet ont trop souvent été présents par le passé. Aujourd'hui, sur ce qui est, probablement, l'un des seuls sujets où la machine médiatique a fait preuve d'assez d'efforts de vulgarisation scientifique, l'environnement, une initiative, se propose d'être un complément (pas une alternative) où la voix des citoyens peut se faire entendre.<BR/>Ne pas lui accorder de crédit et y préférer des circuits aussi éculés que bien mal éprouvés est définitivement une erreur.Anonymousnoreply@blogger.com